The Artist, de Michel Hazanivicius
Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film et j'en attendais beaucoup.
Même si l'absurde et le grotesque sont présents ainsi que les clins d'oeils et références lourdingues, on est loin d'OSS 117 et de la collaboration habituelle (que j'adore) entre Jean Dujardin et Michel Hazanvicius ( OSS 117, Le Caire nid d'espions et OSS 117 - Rio ne répond plus ) ou même avec les frasques d'Hazanavicius sur Canal+ ( La classe américaine ).
The Artist est beaucoup plus poétique et sensuel qu'OSS ou que le grand détournement. Heureusement car la parole et le "bruit" (hors BO qui souligne plus que très bien les contextes, scènes, situations et émotions) sont quasi absents du film. C'est presque un ballet par lequel le spectateur se laisse porter de manière féerique et exaltée. Et en ça, le jeu des acteurs est exceptionnel.
Le scénario plus que classique (l'arrogance du succès avant la déchéance et l'amour toujours plus fort) est porté par les acteurs (Dujardin mérite vraiment son prix à Cannes) mais aussi par une mise en scène d'une grande finesse et une BO parfaitement adaptée.
Ma note : 3,75 / 5