Le Premier qui l'a dit

Publié le par La fée Paradis

Le Premier qi l'a dit

 

Mine Viganti

De Ferzan Ozpetek

Italie / 2010 / 110' / couleur / vostf

Avec Riccardo Scamarico, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi ...

 

 

Télérama a dit

  

 

C'est décidé. Ce soir, Tommaso (Riccardo Scamarcio) va annoncer son homosexualité à sa famille. Mais, à l'heure H, c'est son frère aîné, le salaud, qui fait le premier son coming out, provoquant illico son exclusion du clan et une attaque cardiaque chez son macho de paternel... Deux gays en même temps, ça ferait vraiment trop ! Tommaso ronge son frein : le voilà contraint, malheureux comme les pierres, de se taire et de prendre les rênes de l'usine familiale, les pâtes Cantone étant, hélas, réputées dans le monde entier ! Jusqu'à l'irruption, soudaine et désordonnée, de joyeux amis romains, dont son mec...

Cette arrivée - prévisible - donne lieu à quelques scènes vaudevillesques assez rigolotes. On songe au moment où la mère de famille, inquiète pour son aîné, demande au toubib, dont elle ne sait pas qu'il est l'amant de son fils, si l'homosexualité, « ça se normalise »... « Non, madame, ça empire !», lui répond-il, en observant la sortie d'un de ses compères romains, furieux contre la crème qui lui laisse des cernes de panda... Il y a aussi un joli personnage de grand-mère lucide et généreuse aux faux airs d'Alida Valli (Ilaria Occhini). Le reste est plus conventionnel. Et un peu déficient question rythme. (Pierre Murat)

 (frimousse impassible = passable)

  

 

Que dire de plus ?

 

 

Il faut croire que le Saint-Louis a repris la diffusion de films en VO, puisque c'est là que j'ai vu celui-là. Le Monde a dit dans sa critique que ce film permet de sortir "du cinéma parfaitement détendu sans être complètement abruti", et c'est très vrai. 

Ce n'est pas un grand film (beaucoup d'effets too much, de clichés et de flash back inutiles à mon gout) mais j'ai rigolé et j'étais assez émue. Les acteurs sont tous beaux et touchants et le scénario bien ficelé (même si cousu de fils blancs).  Au delà des clichés et du soleil, les thèmes abordés ne sont pas si simplistes et gentillets de que ça (place de l'homosexualité, intolérance, hypocrisie, règne des apparences dans un milieu petit bourgeois provincial, place de la femme, ...).

Et surtout, ça se passe dans les Pouilles, à Lecce dans le talon de la botte (où on n'a pas été) et ça m'a rappelé mes dernières vacances. Je crois d'ailleurs que je suis faite pour vivre en Italie où les gens, bien que sophistiqués culturellement et socialement, sont moins coincés du culs, moins compliqués et plus francs que les français (et que les béarnais) ... Et surtout beaucoup plus sociables (Voyage en Italie du Sud (1) : promenades urbaines , Voyage en Italie du Sud (4) : les côtes et les îles ). Et rien que pour ça, je vais surnoter ce film par rapport à ses qualités cinématographiques objectives.

 

 

Ma note : 3,5 / 5

 

Publié dans Ciné

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V
<br /> <br /> OK, c'est noté. Note enregistrée et lien conservé pour le classement. A bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Merci pour le lien. Tu crois que ce film va apparaitre dans le classement ? On était deux dans la salle lundi soir, je ne suis pas sûre que ce soit un gros succès public.<br /> <br /> <br /> <br />