Les nouveauc cons, d'Etienne Liebig

Publié le par La fée Paradis

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"Ne cherchez pas, vous y êtes !". Ok mais je ne pensais pas y être à ce point là ... Bon si les cons sont classés ici par ordre croissant, selon le prisme de l'auteur qui en est lui-même inéluctablelment un, je ne fait pas partie de la crème de la connerie. Mais il n'y a pas de qui être fière quand même.


Pour présenter son oeuvre, l'auteur a dit : « La sociologie des cons – une science aussi vieille que l’humanité – repose sur l’observation et l’analyse de nos contemporains. Cette discipline exige de la patience, car les cons se renouvellent à chaque génération, comme le virus de la grippe et les nuages de sauterelles. Toujours là mais différents, ils contaminent tous les milieux. Bobos, profs, retraités, syndicalistes, militants de droite et de gauche, féministes, artistes, psychanalystes, jeunes de quartier etc., personne n’est épargné.
Ce petit guide de l’anthropologie de la connerie en tout genre se veut corrosif et sans concession. Grand connaisseur de la question et nouveau con moi-même, j’espère avoir été suffisamment intolérant, injuste et malhonnête intellectuellement pour me faire des milliers d’ennemis. »

 

Ainsi, du nouveau manifestant (genre moi) au nouveau neuilléen (genre pas moi), en passant par l'écolo, le néocolonialiste, la fille voilée, la nouvelle "allaiteuse", le nouveau psychanalyste, le jeune militant de droite, le nouveau toxicomane ou le nouveau sportif, la typologie de nos con-temporains s'organise en 10 idéaux-types (les militants, les illuminés, les arrogants, les inutiles et jargonneux, les planqués, les conservateurs, les cons dans les médias, les minoritaires, les martyrs, les artistes et les privilégiés) eux-mêmes subdivisés pour un total de 56 de portraits aussi caricaturaux et sortis de leur contexte que drôles et pertinents.

 

J'avoue avoir retrouvé un peu de nous tous, avec un sourire bienveillant pour les traits de ceux qui me sont chers et un rire sardoniques pour ceux des autres. Entre mauvaise foi et misanthropie assumée, l'auteur (qui doit quand même aimer un peu les gens, sinon il ne serait pas éducateur spécialisé auprès d'ado en Seine-Saint-Denis) ironise à propos de nos petits et gros travers qui nous rendent si attachants ou horripilants, c'est encore une histoire de contexte.

 

Etienne Liebig sera à Satiradax la semaine prochaine (premier destival franco-grolandais de la satyre qui se déroulera à Dax du 2 au 5 juin), j'espère le croiser pour faire dédicacer mon bouquin : pour la nouvelle manifestante écolo, laïcarde, bobo, passéiste naturophile, bloggeuse et féministe (soit 7 motifs de connerie).

 

Et ce bouquin n'est pas sans m'évoquer une récente chronique de François Morel sur France Inter :

 

Publié dans Livres

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