I love you Phillip Morris

De Glenn Ficarra et John Requa
Etats-Unis / 2009 / 96' / couleurs / Vostf
Avec Jim Carrey, Ewan McGregos, Leslie Mann ...
Avant-première dans le cadre des journées gaies et lesbiennes de Pau (7° festival du film gay et lesbien du 2 au 9 février 2010 - Cinéma Le Méliès Pau)
Etats-Unis / 2009 / 96' / couleurs / Vostf
Avec Jim Carrey, Ewan McGregos, Leslie Mann ...
Avant-première dans le cadre des journées gaies et lesbiennes de Pau (7° festival du film gay et lesbien du 2 au 9 février 2010 - Cinéma Le Méliès Pau)
Le Méliès a dit
Jim Carrey est un peu le Jerry Lewis d'aujourd'hui : honni par les uns, il est porté au pinacle par les autres. La vérité ne serait-elle pas quelque part entre ces deu extrêmes ?
Le fait est que, ans ce film populaire par excellence, qui n'a pas d'autre prétention que de divertir, la star américaine n'hésite pas à remettre en cause son image de vedette familiale en incarnant un escroc gay tombant amoureux en prison de son codétenu, et s'évadant plusieurs fois pour le rejoindre _ l'objet de sa flamme étant en l'occurence Ewan McGregor, dont la remise en cause de sa propre image vaut bien ici celle de son collègue.
Le film s'inspire d'une histoire vraie et permet surtout, à l'instar de l' Harvey Milk de Gus Van Sant, de familiariser le grand public, par l'entremise d'un des acteursles plus populaires du moment, avec le thème de l'homosexualité, beaucoup moins intégré socialement qu'on ne le croit enore généralement.
Que dire de plus ?
En fait, je ne savais pas trop quoi faire ce soir : le coach est en déplacement donc pas d'escalade, mon appart est propre et rangé, je n'ai pas envie de cuisiner mes légumes, ni de bouquiner ou de trainer devant l'ordi, pas de réunion ... Qu'est-ce qui passe au Méliès (ou j'ai profité de l'occasion pour adhérer à l'association "Ciné, ma passion" qui gère le cinéma) ? Et c'était le seul film qui passait ce soir que je navais pas déjà vu.
Au delà de la question de l'homosexualité qui est, je trouve, traitée de manière un peu kitch, ce film est un peu too much. C'était bien précisé que c'était un divertissement, mais je n'ai pas trouvé si marrant que ça et pas mal de choses étaient même plutôt tragiques. On aborde des thèmes assez graves (abandon à la naissance, SIDA, milieu carceral corrompu) de manière faussement légère (un peu comme dans Eternal Sunshine de Michel Gondry, avec Jim Carrey aussi).
Comme d'hab Jim Carrey en fait des tonnes et surjoue avec plein de mimiques. Par contre, je suis vraiment très surprise par la prestation d'Ewan McGregor : il est juste dans son rôle et fontionne bien avec son collègue. On voit aussi une belle brochette de caricatures texanes contemporaines : femme adepte de jesus et niaise et directeur raciste et plein aux as amateur de golf et satisfait de lui-même notamment. C'est une belle dédicace à Georges Bush.
La chute est très surprenante et a remonté le film dans mon estime, en permettant d'échaper au pathos qui était suggeré.
Bref, c'est pas un grand film mais il a le mérite d'être plutôt original et d'aller à l'encontre de la bien pensance compationnelle. Par contre, on y apprend sans surprise que bien mal acquis ne profite jamais, ça reste du subversif soft. Un film qui se cherche.
Ma note : 3/5
Le fait est que, ans ce film populaire par excellence, qui n'a pas d'autre prétention que de divertir, la star américaine n'hésite pas à remettre en cause son image de vedette familiale en incarnant un escroc gay tombant amoureux en prison de son codétenu, et s'évadant plusieurs fois pour le rejoindre _ l'objet de sa flamme étant en l'occurence Ewan McGregor, dont la remise en cause de sa propre image vaut bien ici celle de son collègue.
Le film s'inspire d'une histoire vraie et permet surtout, à l'instar de l' Harvey Milk de Gus Van Sant, de familiariser le grand public, par l'entremise d'un des acteursles plus populaires du moment, avec le thème de l'homosexualité, beaucoup moins intégré socialement qu'on ne le croit enore généralement.
Que dire de plus ?
En fait, je ne savais pas trop quoi faire ce soir : le coach est en déplacement donc pas d'escalade, mon appart est propre et rangé, je n'ai pas envie de cuisiner mes légumes, ni de bouquiner ou de trainer devant l'ordi, pas de réunion ... Qu'est-ce qui passe au Méliès (ou j'ai profité de l'occasion pour adhérer à l'association "Ciné, ma passion" qui gère le cinéma) ? Et c'était le seul film qui passait ce soir que je navais pas déjà vu.
Au delà de la question de l'homosexualité qui est, je trouve, traitée de manière un peu kitch, ce film est un peu too much. C'était bien précisé que c'était un divertissement, mais je n'ai pas trouvé si marrant que ça et pas mal de choses étaient même plutôt tragiques. On aborde des thèmes assez graves (abandon à la naissance, SIDA, milieu carceral corrompu) de manière faussement légère (un peu comme dans Eternal Sunshine de Michel Gondry, avec Jim Carrey aussi).
Comme d'hab Jim Carrey en fait des tonnes et surjoue avec plein de mimiques. Par contre, je suis vraiment très surprise par la prestation d'Ewan McGregor : il est juste dans son rôle et fontionne bien avec son collègue. On voit aussi une belle brochette de caricatures texanes contemporaines : femme adepte de jesus et niaise et directeur raciste et plein aux as amateur de golf et satisfait de lui-même notamment. C'est une belle dédicace à Georges Bush.
La chute est très surprenante et a remonté le film dans mon estime, en permettant d'échaper au pathos qui était suggeré.
Bref, c'est pas un grand film mais il a le mérite d'être plutôt original et d'aller à l'encontre de la bien pensance compationnelle. Par contre, on y apprend sans surprise que bien mal acquis ne profite jamais, ça reste du subversif soft. Un film qui se cherche.
Ma note : 3/5