Comment je suis devenu stupide

De Martin Page
J'ai Lu, juillet 2003
L'éditeur a dit
L'intelligence ne fait pas le bonheur… Antoine, vingt-cinq ans, cultivé, fin et bardé de diplômes aussi exotiques qu'inutiles en fait l'amère constatation. Loin de le rendre heureux, son sens aigu de l'observation et sa fâcheuse tendance à l'analyse ont fait son malheur. Une bonne dose de stupidité l'aiderait sans aucun doute à davantage "participer à la vie".
Notre doux-dingue décide donc de se noyer dans les vapeurs de l'alcool. Non sans s'être au préalable copieusement documenté et s'être choisi un professeur expérimenté. Devenir alcoolique d'accord, mais intelligemment et méthodiquement. Comme on ne peut pas être génial en tout, Antoine échoue lamentablement. Il faut se rendre à l'évidence, l'alcoolisme n'est pas son rayon, pas plus que le suicide.
La solution, car il y en a une, s'appelle Heurozac : deux petites pilules par jour et l'apprenti stupide peut ingurgiter des Big Mac, s'enrichir en boursicotant, s'offrir un loft branché et une grosse voiture sans culpabiliser. Bref, la vraie vie, enfin ! À trop tenter le diable, Antoine le rêveur ne sombrera-t-il pas doucement mais sûrement dans la bêtise et la médiocrité ?
Que dire de plus ?
Aussitôt dit ( Une parfaite journée parfaite ), aussitôt fait. Et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ce désespoir drôle et absurde. Encore plus de siuations loufoques et inattendues pour décrire la difficulté à se trouver lorsqu'on cogite trop.
Un très bon petit roman ! Et je vais m'empresser de lire le dernier bouquin de Martin Page, La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique.
J'ai Lu, juillet 2003
L'éditeur a dit
L'intelligence ne fait pas le bonheur… Antoine, vingt-cinq ans, cultivé, fin et bardé de diplômes aussi exotiques qu'inutiles en fait l'amère constatation. Loin de le rendre heureux, son sens aigu de l'observation et sa fâcheuse tendance à l'analyse ont fait son malheur. Une bonne dose de stupidité l'aiderait sans aucun doute à davantage "participer à la vie".
Notre doux-dingue décide donc de se noyer dans les vapeurs de l'alcool. Non sans s'être au préalable copieusement documenté et s'être choisi un professeur expérimenté. Devenir alcoolique d'accord, mais intelligemment et méthodiquement. Comme on ne peut pas être génial en tout, Antoine échoue lamentablement. Il faut se rendre à l'évidence, l'alcoolisme n'est pas son rayon, pas plus que le suicide.
La solution, car il y en a une, s'appelle Heurozac : deux petites pilules par jour et l'apprenti stupide peut ingurgiter des Big Mac, s'enrichir en boursicotant, s'offrir un loft branché et une grosse voiture sans culpabiliser. Bref, la vraie vie, enfin ! À trop tenter le diable, Antoine le rêveur ne sombrera-t-il pas doucement mais sûrement dans la bêtise et la médiocrité ?
Que dire de plus ?
Aussitôt dit ( Une parfaite journée parfaite ), aussitôt fait. Et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ce désespoir drôle et absurde. Encore plus de siuations loufoques et inattendues pour décrire la difficulté à se trouver lorsqu'on cogite trop.
Un très bon petit roman ! Et je vais m'empresser de lire le dernier bouquin de Martin Page, La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique.